Le charme de la Sologne d'antan.
Le charme de la Sologne d'antan toujours présente...
Dans certains villages nous pouvons voir de nombreuses maisons à colombages.
LA MAISON
J'usqu'au début de XXe siècle, la plupart des constructions, rurales ou urbaines, utilisaient surtout le bois: maison de bois avec des revêtements de torchis (mottes de foin trempées dans l'argile) et de petites briques rouges, ainsi que des toits en petites tuiles plates.
Remarquons que jusqu'au début de notre siècle on dénombrait trois cents tuileries en Sologne, pratiquement chaque village en possédait une.
LE FOUR A BRIQUES
Elles étaient réputées les tuileries Solognotes.
Dans cet endroit, on venait y choisir carrelages, tuiles ou briques pour les maisons.
Aujourd'hui, il ne reste qu'une seul tuilerie en activité en Sologne:
celle de la bretèche à Ligny le Ribault.
LE LAVOIR
Créés pour lutter contre le manque d'hygiène dans le milieu du XIXe siècle, le lavoir était un lieu de travail mais aussi un lieu de bavardage et de convivialité.
C'était là que les potins circulaient, que les rumeurs naissaient, que les nouvelles se transmettaient.
C'était aussi un endroit de concurrence sociale.
A cette époque, on pouvait juger de la richesse ou de la pauvreté sur le nombre de drap, sur la qualité du linge.
BONDE D'ÉTANG
La Sologne est le paradis des pêcheurs, des chasseurs et surtout l'endroit des amoureux de la nature.
La Sologne possède un grand nombre d'étang ou nous voyons souvent des sculptures de bois:
les bondes d'étang.
Elles permettent de réguler le niveau des étangs, et facilitent leur vidange.
ÉGLISE A CAQUETOIR
Le charme des églises à caquetoir.
Mais qu’est-ce qu’un caquetoir ?
Il existe plusieurs définitions, dont :
• Endroit on l’on caquette (familier).
• Tribune extérieure.
• il est aussi appelé « auvenière » : partie du toit qui avance et forme une galerie.
le caquetoir de l'église est là ou se décidaient les affaires de la communauté, à l’issue de la messe.
LES CROIX DE CHEMINS
Le premier rôle d'une croix est de christianiser un lieu. Les croix de chemins témoignent donc avant tout de l'avancée du christianisme et de la présence de l'Église. C'est ce qui explique qu'un nombre important de menhirs ont été christianisés par l'adjonction d'une croix. On a dit que les autorités religieuses avaient cherché à détruire ces monuments pré-chrétiens; c'est en effet ce que plusieurs conciles ordonnent, mais, le plus souvent, on préféra récupérer ces objets de culte : il suffisait d'en changer la destination.
Les carrefours ont toujours fait l'objet d'une attention particulière. Il y a, en effet, un symbolisme de la croisée des chemins, et souvent les carrefours provoquent ce que l'on nomme chez nous une "peur". La croix fait donc office ici de talisman. Il ne faut pas négliger pour autant un rôle plus prosaïque d'indicateur : quand le croisement est sous la neige, la croix continue d'indiquer sa position.
Enfin, un certain nombre de croix de chemin sont aussi des croix sur la voie des morts. De la maison du défunt à l'église paroissiale, le convoi funéraire s'arrêtait à toutes les croix et l'on récitait quelques prières appropriées.