Ces moines ouvriers
Ca y est les revoilà qui creusent
Tous les jours et par tous les temps
Sans camions et sans pelleteuses
Ce qui deviendra nos étangs
Alors que la digue et la bonde
Retiennent l’eau rapidement
Voilà que les poissons abondent
Vivant heureux pour un moment
Car bien vite nos ouvriers
Redevenus des religieux
Auront enfin de quoi manger
Lors du carême grâce à eux
Leur succèderont les pêcheurs
Qui savent qu’il faut qu’ils se mouillent
Pour faire mieux que les chasseurs
Et ne pas revenir bredouille
Heureux de voir que leurs marais
Auront été apprivoisés
Tous retrouveront leurs forêts
Verront les routes se croiser
Alors ces gens du Centre-France
Auront à cœur de prendre soin
De ce qui leur offre une chance
D’être à l’abri de tous besoins
Voilà pourquoi à l’avenir
Ne pouvant plus les remercier
Ils conservent le souvenir
De tous ces moines ouvriers
Auteur : Gilles Mandoux